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jeudi 15 mai 2014

Georgette le retour!!!!!!!

Allez aujourd'hui c'est à un pêcheur que vous connaissez bien que son confié les clefs du blog. Un grand connaisseur de  la Grande Rhue et de ses sublimes habitantes. Il viens nous compter une belle histoire de pêche avec en personnage principal, un pêcheur et une truite..... Oui oui juste une mais attention quelle truite. Allez place à Louis ou LE Louis!!!! Si vous n'étiez pas sur qu'au pied de notre grand volcan la pêche nous réserve des émotions hors du commun voilà de quoi vous convaincre.
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La prise d’un beau poisson est généralement un moment fort dans la vie d’un pêcheur, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une grosse truite. La sensation d’avoir réussi à leurrer cet adversaire de taille est un moment que je savoure particulièrement, et que je célèbre comme il se doit : quelques belles photos, une bise sur le poisson et une remise à l’eau rapide en espérant la revoir tout en sachant très bien que ce ne sera sûrement pas le cas… La traque des gros poissons est une pêche ingrate et frustrante mais magique quand on réussi à capturer une de ces merveilles. Un autre moment magique est de reprendre un poisson auquel on a rendu sa liberté. Vous voyez où je veux en venir ? Toujours pas ? Allez je vous rafraîchis la mémoire : http://pechezpaysgentianeblog.blogspot.fr/2013/06/premiere-50-de-lannee.html

Petite rétrospective de ces moments exceptionnels qui font le charme de notre passion.

3 juin 2013 : il fait plutôt frisquet ce soir sur la grande Rhue, j’ai achevé mon parcours et rentre à la voiture mais il me reste encore au moins 45 minutes de pêche. Mon coup du soir n’a pas été génial, 4 poissons entre 23 et 25, autrement dit une sortie très moyenne sur ce secteur. Je suis garé au dessus d’un superbe gouffre sur lequel j’ai manqué deux poissons de 45 en début d’année. Je prends la décision courageuse de finir mon coup du soir sur ce gouffre (décision courageuse car madame m’attend à la maison et si je rentre trop tard c’est bien un gros coup du soir que je vais prendre mais sur la tête!). J’attaque ce coup qui pue la grosse truite à plein nez mais rien ne se passe : je me fait trop pousser par le courant, ça pêche mal. Je repense à une conversation que l’on a eu sur ce type de poste avec l’ami Guillaume et fouille dans ma boite. Tiens un markbait, je ne lui ait jamais donné sa chance à celui la, ça devrait convenir pour ce poste. Un lancé au raz du caillou d’arrivée d’eau en pleine veine, je laisse descendre, un coup de scion et tanké dans le rocher… ah zut il va rester au fond celui la je sens. Sauf qu’un dixième de seconde après le caillou a dévalé 5/6 mètres de courant et remue dans tous les sens. Je pense tenir ma 45 ratée précédemment mais quand le poisson passe devant moi je me ravise : c’est une  50+, et très bien piquée en plus. Je me détend et tends la main vers mon épuisette et constate qu’elle est dans le coffre de la voiture… Gros stress du coup : je vais devoir la prendre à la main mais je suis à plus de 50cm au dessus de l’eau. Le poisson est conciliant et se laisse coffrer au premier passage. Je jubile, la place dans une flaque d’eau proche, une photo au retardateur, un coup de mètre (53cm), une petite vidéo, une bise sur le museau et au revoir à la prochaine. Sur le chemin du retour j’en profite pour cueillir quelques fleures pour que ce coup du soir se finisse bien.

18 juillet 2013 : même parcours mais moins de stress : madame bosse et j’ai tout mon temps. J’attaque d’entrée sur ce gouffre avec l’espoir secret de retoucher ma 53. J’y crois car le temps est lourd et orageux et tape deux poissons d’entrée en milieu de gouffre. Les conditions ont changé et c’est l’étiage, du coup j’ai troqué mon markbait contre un buffet et visiblement ça leur plait. J’attaque à nouveau la tête de gouffre mais rien le long du caillou, pourtant elle est la c’est sur. Je lance dans la retourne pleine d’écume en face du caillou et prend une attaque de folie : l’écume explose, je ferre comme un maçon par réflexe et la rate lamentablement sans la piquer… Je suis vert mais elle était la ! C’est elle j’en suis sur ! Du coup je fais le pari de la laisser reposer et essaie de finir mon parcours afin de la tenter à la tombée de la nuit. Les truites sont actives mais pas le pécheur, j’en fais une par ci par la mais rate quasiment tout, la tête est ailleurs. En fin de parcours je fais le choix d’y retourner, je change de leurre et met un petit d compact. La suite est comme dans un rêve : lancé au raz du caillou, une animation et la surface explose… Je tends la main pour prendre mon épuisette qui se trouve encore une fois dans le coffre, décidément je n’apprends pas de mes erreurs. Vu qu’il y a moins d’eau je galère un peu plus pour la prendre à la main, ce que je réussi au bout de quelques essais. Oui c’est bien elle, les mêmes points sur l’opercule, la même tache bleue, je n’en reviens pas ! Je la décroche toujours dans une flaque d’eau et saisis mon appareil photo. Sauf que cette dernière n’est pas disposée pour un shooting et d’un saut de cabri magistral rejoint son élément. Je suis dégoûté de ne pas immortaliser ce moment mais bien content de l’avoir leurrée à nouveau.

14 mai 2014 : de l’eau a coulé sous les ponts depuis l’an dernier et mes deux rencontres avec Georgette, ma truite de 53cm. Pourquoi Georgette ? Bah pourquoi pas après tout, puis comme me dit Guillaume c’est ta truite donc tu l’appelles comme tu veux. Bref de l’eau a coulé sous les ponts et du ciel d’ailleurs aussi : je prends une averse terrible sur la tête et en général c’est jamais bon à la truite tout ça (c’est une de mes excuses favorites pour abréger une partie de pêche : le Louis a mauvais caractère dès qu’il est trempé). Toujours sur le même parcours je fais le choix d’attaquer par le gouffre à Goergette, par facilité, par habitude et surtout avec le fol espoir de la séduire à nouveau. Qui sait peut être est elle encore sur ce poste ? Vu le temps sombre et la couleur de l’eau je colle un leurre fluo et assez conséquent : un squad minnow 65. J’attaque plus bas et fais bouger un poisson de 40 cm qui me tape dans le leurre mais qui ne se pique pas. Je relance et elle me refait la même : Caramba encore ratée !
 J’arrive en tête de gouffre, ouhla il y a de l’eau et ça pousse très fort, le poste n’est pêchable que sur un côté. Après quelques lancés sur le poste rien ne se passe, je passe alors à la veine d’eau et ramène sur 2 mètres quand je prend une cartouche terrible et la surface explose à nouveau ! Ouch c’est un steak c’est sur mais est ce Georgette ? En tout cas c’est très bien piqué : en plein travers de la gueule. Je ne cherche même pas à saisir mon épuisette : vous connaissez la musique, elle est bien sur dans le coffre… Du coup c’est freestyle pour la sortir : ça pousse très fort, je suis en surplomb et elle n’est pas contente. J’ai une entière confiance dans mon matériel et bride le poisson : je me rate une fois, deux fois, trois fois, mais la quatrième est la bonne. Gros pincement au cœur c’est bien elle : les mêmes points, la même tâche bleue, sauf qu’elle mesure entre 55 et 56 cm maintenant. Visiblement pour un poisson de son âge elle a bien profité des fêtes de fin d’années. Je suis sidéré de reprendre 3 fois le même poisson et surtout de savoir à quoi elle a résisté car il s’agit d’un secteur très fréquenté…Quelques photos rapides, une bise sur le museau et au revoir, avec ce fol espoir de la reprendre une prochaine fois…




1 commentaire:

  1. J'espère avoir le plaisir de croiser Georgette un jour. Etje connais un certain Jean Luc qui doit en rever la nuit !!
    Romuald

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